France : Alerte! Prostitué(es) au chômage…
Mon billet aurait bien pu être intitulé « France : droits de l’homme en danger ! » En effet, la dernière actualité à l’Assemblée nationale française fait resurgir dans ma mémoire la quintessence du très glorieux vocable « droits de l’homme ». Que les puristes, les juristes, « les droits de l’hommiste » m’en excusent. Mais ce qui vient de se produire, à l’Assemblée me fait dire, sans doute dans l’ignorance qui est la mienne que même en France, le pays dit des droits humains, les droits de l’Homme sont à double vitesse. En effet, les députés français viennent d’adopter dans une majorité relative la proposition de loi qui sanctionne les clients de prostituées d’une amende de 1 500 euros. Un vote qui met la France passée dans le giron socialiste au même diapason que la Suède et la Norvège dans la répression de la prostitution. Pour rappel, tout est parti de 2011 par la proposition de loi réaffirmant la position abolitionniste de la prostitution en France. Une résolution qui voulait une société française sans prostitution. Ces défenseurs rétorquaient même que la prostitution n’était point « le plus vieux métier du monde » et il fallait même l’associer « aux violences faites aux femmes ». C’est oublié qu’avec la percée des courants homosexuels, la prostitution n’est plus une affaire de femmes, mais qu’elle atteint aussi le cercle des hommes. Et l’adoption de la proposition de loi de pénaliser les clients de prostitués par les députés français soulève quelques éléments de « non-respect des droits de l’homme ». C’est mon analyse ! Elle n’est pas censée être juste devant la loi, même celle divine, encore moins devant l’esprit premier des droits de l’homme.
Et pour cause ?
N’est-ce pas au nom des droits de l’homme que la gauche au pouvoir a soutenu, défendu et obtenu le « mariage pour tous » ? Une loi qui enlève à la France tout son côté « traditionaliste ou protectrice des valeurs religieuses ou morales. » Et bien pris isolément, la loi sur le mariage homosexuel semble reconnaître la liberté pour la personne humaine de disposer de son corps, de s’en servir à sa guise et autant que possible. On peut donc bien se demander si le vote de la loi antiprostitution ne prive pas les Français de cette liberté de disposer de leur corps, de choisir librement leur profession. En tout cas, je suis bien convaincu qu’ils seront nombreux, ceux qui me diront non, ceux qui me parleront de conceptualisation du corps humain. Bien des soutiens de ce texte de loi me chanteront à grands cris que la prostitution est un crime, un drame, une souffrance… Les plus courageux me parleront d’atteinte à l’honneur ou à l’intégrité morale des prostitués. Mais dis donc, la prostitution est-elle un viol ? En quoi est-elle une violence basée sur le genre, je n’ose pas dire faite aux femmes ? Bien qu’ils puissent me répondre par non, ils trouveront bien des arguments pour tenter de faire le juste rapport. Et je dirais tout gaiement « vous êtes dans votre rôle. » Ceci n’est qu’un aspect de la chose.
Dans une autre analyse, le vote de cette loi pourrait bien apporter un bol d’air au réseau de proxénétisme. Il pourrait bien plonger tout ce marché informel du sexe dans une grande clandestinité. Et cela pourrait bien compliquer les choses autant pour l’Etat, les prostitués et leurs clients. En France, le marché du sexe pourrait basculer dans le grand noir autant que le marché des stupéfiants. Loin du cas allemand, le fisc français ne peut rien espérer de ce marché juteux considéré de l’autre côté du Rhin comme un jackpot pour l’Etat avec des centaines de maisons closes et une activité en pleine expansion. Encore plus drôle dans le cas de la France, la loi met les prostitués dans une position d’insécurité en pénalisant l’acheteur et non pas le vendeur. Difficile donc à comprendre pour certains qui pensent qu’il s’agit là d’une loi antipute quand l’on sait en tout premier plan que les plus prisées dans ce secteur sont les femmes. Du coup, une question me taraude l’esprit. Que deviendront ces milliers d’hommes et de femmes qui vivent de la prostitution ? Du fait, de la crise économique, le travail du sexe a connu une hausse vertigineuse en France. Il semble avoir atteint toutes les couches sociales. Et ils sont vraisemblablement des milliers de Françaises et de Français qui courent le risque de perdre leur gagne-pain, ou du moins ce « boulot » qui leur permet d’arrondir les fins du mois. Et combien seront-ils ces enfants vivant des revenus de la prostitution qui pourraient désormais prier tous les saints pour ne pas mourir de faim. Néanmoins, il y a bien une solution. Partir en Allemagne, en Belgique, etc. ou mieux encore vers ces pays de l’Europe de l’Est pour continuer sans gêne son « job ».
La loi antiprostitution, si elle parvient à être promulguée promet un demain assez confus pour des millions de Français abonnés à ces milieux.
Enfin, tout laisse penser que toutes les lois votées ou presque depuis l’avènement du pouvoir socialiste n’ont qu’un seul dénominateur : subir ou fuir la France !
Une France sans prostitution : l’avenir nous le dira…
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