Non ! Valérie ne mérite pas ces moments…
C’est le livre de la rentrée. Un « Merci pour ce moment » de l’ex-compagne du président François Hollande qui fait mouche. Déjà plus de 150 000 exemplaires distribués. Valérie Trierweiler a fait un tabac.
Avec mon rêve de personnage public voire même de premier plan, je ne pouvais en aucun cas me priver de ces moments uniques que je partage avec quelques bréviaires. Histoire de forger ma personnalité.
Grande fut ma satisfaction quand un ami m’envoya un exemplaire de ce livre dans lequel Valérie Trierweiler n’aurait pas fait dans la dentelle. En seulement deux petits jours, j’ai pu décortiquer les quelque 160 pages de ce mélange de vie publique, vie privée teinté par moment d’une vengeance sans pareille.
Hélas ! Je réalise juste après la lecture que Valérie ne méritait pas ces moments. Oui, la journaliste politique devenue amante d’un homme politique au bas des sondages à l’époque, qui enfin a porté le sacre de résident de la République, n’avait aucun mérite pour que son livre bénéficie de toute cette puissance médiatique.
Et la puissance médiatique, Valérie Trierweiler connaît. Elle en a usé quand il le fallait et en a subi les affres au moment où elle s’y attendait parfois le moins. Et au fil de ses 320 pages , elle en a fait cas plus d’une fois.
Mais son livre a tout pour ne pas mériter cette puissance médiatique. Il n’a rien qui devrait le hisser au sommet des ventes, sauf que son mélange de vie publique et de vie privée avec une odeur de revanche contre un François Hollande au plus bas dans les sondages est de nature faire la joie de certains.
Qu’a dit cette dame pour jouir de cette flambée médiatique ? A mon sens rien, absolument rien. Moi je ne parlerais pas de mensonge comme l’a estimé François Hollande. Mais de la première à la dernière page du livre, on dirait des pleurniches de petite fille, non d’une ex -« First Girlfriend » revancharde d’une trahison.
Même mes « ex-copines » n’oseraient pas raconter à leurs amies nos histoires d’amour. Elles ne sont pas célèbres, mais ont une certaine maturité pour s’adonner à un exercice aussi salissant.
Que Valérie Trierweiler écrive qu’elle a vécu la séparation d’avec François Hollande comme une déflagration dans sa vie, c’est normal. Ségolène Royal en a vécu autant à l’époque, quand elle se laissait conquérir par Hollande. Et combien de millions de cas de séparation ne connaissons-nous pas au quotidien dans le monde ?
Que Valérie Trierwieller évoque « l’ironie du cycle d’infidélité » dans sa relation avec Hollande, je me surprends à réaliser que l’ex-« first girlfriend » est presque d’une naïveté étonnante. Quand elle se pose en défenseur de la cause féminine, de l’émancipation et autres, je n’ai rien contre. Mais dire tout de go qu’ « il n’est jamais facile de refaire sa vie avec un homme qui a un passé », que « ce sont des situations délicates, que connaissent des millions d’autres femmes, mères de familles recomposées », je réalise juste qu’elle s’est bien mélangé les pinceaux.
Valérie, merci pour ces moments !
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